Les Joyaux du Parc National des Pyrénées / Séjour privé avec Matthieu
Jeudi 11 novembre, 13h30, j’accueille Matthieu. Je me réjouis de le guider pendant 3 jours pour une expérience privée à la découverte de la faune des Pyrénées. J’adapte l’itinéraire de notre séjour “Les Joyaux du Parc National des Pyrénées” pour coller au mieux aux envies de Matthieu. Avant de partir, nous faisons un point sur le matériel et nous nous répartissons les rations, afin d’être autonome pour deux nuits en cabane.
Nous prenons la direction du massif du Pibeste. Lors de notre ascension, nous faisons connaissance. Matthieu est un amoureux et un passionné de la nature. Nous traversons la hêtraie aux couleurs flamboyantes. En sortant de la forêt, nous dominons alors la vallée. Une vue sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées s’offre à nous. La chaleur se fait ressentir sur ce versant Sud et nous observons les Vautours fauves planer dans les airs. Le massif du Pibeste accueille une quarantaine de couple de vautours. Les jumelles aux mains nous observons au loin ces grands rapaces, quand l’Aigle royal fait soudainement son apparition. Il sera passé au dessus de nos têtes, sans même avoir eu le temps d’immortaliser cet instant. Un bel adulte !
Les jumelles collées devant mes yeux à contempler l’aigle, Matthieu détecte la présence de 3 mouflons sur une crête. Nous nous dépêchons d’atteindre la cabane afin de délester nos sacs et nous partons hors sentier en direction des mouflons. Sur notre chemin, le couple de Gypaètes barbus nous salue. La chance nous sourit !
Au bout de quelques minutes, nous rencontrons une harde d’une vingtaine de mouflons. Nous passons un moment magique avec ces animaux.
Les nuages apportés par le vent du Nord viennent ensuite clôturer le spectacle, le rideau tombe. Nous rentrons à la cabane. Nous nous réchauffons au coin de la cheminée tout en préparant le diner. Nous avons partagé la soirée avec un couple d’Anglais venu randonner quatre jours.
Vendredi 12 novembre, nous nous levons avant le soleil, après un bon petit-déjeuner, nous tentons à nouveau d’apercevoir les mouflons. Nous observons trois béliers à proximité de la cabane. Mais ce n’est que de courte durée. Nous refaisons les sacs et redescendons afin de changer de vallée. Prochain objectif: les Isards ! Nous arrivons alors dans la zone cœur du Parc National des Pyrénées. Le mois de novembre est la période du rut de l’Isard, emblème du Parc National. Il reste encore quelques névés suite à la première chute de neige.
C’est la folie, nous assistons aux courses folles de ces animaux. Les mâles dominants font fuir leurs concurrents. Nous les observons bondir entre les falaises de granit. Nous déposons nos affaires dans la Toue (abri pastorale en pierre sèche). Une harde se situe à une cinquante mètres. La position est parfaite. Derrière les blocs, nous passons plusieurs heures à les immortaliser.
La lumière disparait progressivement, la température descend et nous nous abritons dans la Toue. Pour ne pas nous refroidir, nous mangeons une soupe bien chaude. Nous passons une belle soirée. La lune éclaire les versants enneigés.
Samedi 13 novembre, après une nuit bien fraiche (en moyenne trois degrés), nous prenons le petit-déjeuner avant de retrouver les Isards. Ils sont toujours bien présents autour de notre campement.
Nous passons la journée en leur compagnie. Nous en oublions le froid. Le soleil fait une timide apparition et nous le remercions quand ses rayons viennent nous réchauffer. Entre les boucs en course poursuite et les chèvres qui veillent sur leur petit, nous ne voyons plus le temps passer. En allant les observer avec respect, en prenant tout notre temps, nous arrivons à vivre des rencontres exceptionnelle. Les Isards nous tolèrent dans leur environnement et ne sont aucunement dérangés.
Nous assistons à de beaux moments de tendresse entre les chèvres et les chevreaux. Cela suscite même la curiosité de certains randonneurs, venus à notre rencontre. Ils nous félicitent pour notre courage à avoir dormi dans cet abri. C’est une expérience hors du temps !
En fin d’après-midi, la météo change soudainement et nous fait redescendre plus rapidement que prévu. Finalement, après trois belles journées, Matthieu est comblé par la richesse des observations. Une fois rentré, nous regardons les prises de vues de Matthieu et échangeons sur ses photos. Je suis très heureux d’avoir partagé cette expérience avec Matthieu.
Si vous souhaitez vivre cette immersion dans la nature en compagnie de la faune sauvage des Pyrénées, que ce soit en groupe ou en privé, regardez les détails de notre séjour “Les Joyaux du Parc National des Pyrénées”. Nous nous réjouissons de vous guider.
Hadrien
Guide Salva Fauna